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2018 – La Belgique prend les devants au niveau international en matière de réduction des émissions de CO2 dues au transport maritime

En avril 2018, 173 États membres de l’Organisation maritime internationale (OMI), qui fait partie des Nations Unies, ont conclu un accord visant à réduire de moitié les émissions de CO2 des navires d’ici 2050. Nos experts de la DG Navigation ont joué un rôle décisif dans ces négociations. 

Rôle clé actif  

En 2017 et 2018, l’OMI a organisé de nouveaux groupes de travail pour élaborer une stratégie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime. Des experts du SPF Mobilité et Transports, en tant que représentants de l’État belge, ont participé activement à ces groupes de travail en soumettant, entre autres, des propositions de textes. Ils ont travaillé en étroite collaboration avec certains États européens et des États insulaires du Pacifique. Ce groupe a reçu officieusement le nom de « Shipping High Ambition Coalition ». Des collaborateurs du SPF ont pris la présidence de cette coalition. En outre, le secrétariat de l’OMI leur a également demandé de faciliter les négociations sur la stratégie climatique avec leurs collègues chinois. 

Les émissions de soufre ont également été abordées 

En octobre 2018, il a été décidé de réduire également les émissions de soufre en provenance du transport maritime. Environ 12 % des émissions mondiales de soufre proviennent des navires. Mais c’est en train de changer. À partir du 1er janvier 2020, les navires de mer ne seront plus autorisés à utiliser des carburants contenant plus d’un demi pour cent de soufre. En outre, depuis 2015, les navires naviguant en mer du Nord ne peuvent plus émettre plus de 0,1% de soufre. Les inspecteurs de la navigation du SPF Mobilité disposent à présent de nouveaux équipements pour procéder rapidement à des vérifications à bord.  

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