2020 – Une étude sur la dédielisation du réseau ferroviaire belge commandée par le SPF Mobilité et Transports
Le réseau ferroviaire belge est électrifié à plus de 90%. Afin de proposer des solutions pour les lignes non-électrifiées restantes, le SPF Mobilité et Transports a commandé une étude analysant les alternatives de dédielisation. L’électrification complète du réseau apparait comme la solution la plus adéquate. L’utilisation ponctuelle des trains à batteries se montre également intéressante.
La situation ferroviaire belge
En Belgique, le transport par chemin de fer représente le mode de transport le plus respectueux de l’environnement. Il reste néanmoins encore quelques efforts à faire : certaines lignes ne sont pas électrifiées et une grande partie du transport de fret (de marchandises) dépend encore de la traction diesel, qui se révèle polluante. Afin d’améliorer la situation, le SPF Mobilité et Transports a commandé une étude sur les options de dédielisation des lignes ferroviaires non-électrifiées restantes. Cette étude s’est déroulée de la mi-décembre 2019 à la mi-décembre 2020 et a été réalisée par Transport & Mobility Leuven, avec la participation d’Infrabel, de la SNCB et du SPF Mobilité et Transports.
Trois alternatives aux trains diesel
Afin d’établir une conclusion motivée et de permettre aux autorités de trouver une alternative à la traction diesel, trois options ont été étudiées :
- l’électrification complète des lignes ;
- le déploiement de trains à batteries ;
- le déploiement de trains à hydrogène.
L’étude a analysé les bénéfices et les inconvénients de chaque technologie, en tenant compte de ses coûts économiques, de ses coûts environnementaux et de ses coûts sociaux.
En route vers une électrification complète ?
L’étude conclut qu’à terme, l’électrification complète des lignes ferroviaires belges présente un avantage social potentiellement important. Elle recommande donc de renoncer complètement aux trains diesel. Même s’il s’agit de l’option la plus coûteuse, l’électrification complète du réseau permet un entretien plus aisé et se montre plus efficace sur le plan énergétique et environnemental.
Les trains à batteries peuvent également fournir une option intéressante dans le cas où un tronçon du trajet est électrifié et que le coût d’une électrification complète est élevé. L’alternative des trains à hydrogène, elle, a été écartée car les coûts variables sont très élevés. La technologie pourrait cependant évoluer et reste donc à suivre.
Concernant la mise en place de l’électrification, les bénéfices sont similaires dans le cas d’un scénario où elle serait mise en place en 2025 ou en 2035. Le choix appartiendra donc principalement aux décideurs.
Plus d’infos ?
- Le résumé de l’étude.
- L’étude complète (uniquement disponible en néerlandais).